

En été, faire des galipettes coquines dans la piscine ou sur la plage, c’est sympa… mais attention aux germes, mycoses et autres bobos qui peuvent pourrir vos vacances !
On adore l’été, les bactéries et champignons aussi !
Les bactéries sont des micro-organismes vivants qui bien, que microscopiques, peuvent nous causer bien du souci, notamment en été. En effet, celles-ci sont fans de la chaleur et dès que la température dépasse 30°, c’est la fête du slip ! Elles adorent et en profitent pour proliférer à vitesse grand V. Et nous causer quelques petits tracas…
Donc, l’été, vigilance accrue sur l’hygiène et les règles à respecter avant de tester toutes les idées de votre nouveau livre de chevet Osez 20 histoires sea, sex & sun !
Savez-vous que 75 % des femmes attrapent une mycose vaginale (ou candidose) au moins une fois dans leur vie ? La mycose est engendrée par un champignon de type levure(Candida Albicans) déjà présent dans l’appareil génital. Elle nous agresse un peu partout : bouche, peau, pharynx ou plus discrètement intestin et œsophage, mais c’est en général au vagin ou à la verge qu’elle s’attaque en été ! On s’en passerait bien…
Dans quel cas on s’inquiète ?
Dès qu’il y a un truc pas normal ! Sensation de démangeaison, picotements, gonflement, suintement, pertes, rougeur, brûlure, bouton suspect… Il se passe quelque chose de pas net ! Et donc sans attendre, on file d’abord à la pharmacie du coin demander conseil et suivant les indications du pharmacien, on trouve un médecin en vitesse. On ne rigole pas avec ces petits problèmes ! Bien et vite traités, ils restent juste un mauvais souvenir. Mais mal pris en compte, ils récidivent et peuvent avoir des conséquences embêtantes. Et c’est valable pour les femmes comme pour les hommes !
Les messieurs risquent en effet la balanite du gland : une infection mycosique qui se traduit par une inflammation du gland et du sillon entre le gland et le prépuce. C’est également souvent signe de diabète, il faut donc consulter sans tarder.
L’infection urinaire, la mauvaise copine de nos vacances
Ça pique, ça brûle, ça démange ! Et on a l’impression d’avoir envie de faire pipi non-stop pour au final ne lâcher que 3 pauvres petites gouttes et avoir envie 5 minutes après ! Horrible ! Manque d’hydratation et hygiène moins impeccable que pendant l’année entrainent régulièrement le développement d’infections urinaires. La constipation est aussi une cause de cystite (infection urinaire sans symptôme de fièvre). Et c’est vrai que nous sommes nombreux.ses à être un peu bloqué.e.s lorsque nous changeons de lieu : week-end et début de vacances ont l’art d’arrêter les fonctions de notre tube digestif, le temps que notre corps (ou notre esprit) s’habitue à notre nouvel environnement.
La cystite n’est pas grave en soi, mais elle peut devenir problématique pour les personnes à risque : femmes enceintes, personnes âgées ou en mauvaise santé, personnes souffrant de diabète ou de maladies spécifiques… Elle n’est pas réservée qu’aux femmes et les messieurs peuvent aussi la choper (pour une fois qu’il y a égalité !) même si c’est plus rare pour eux vu la configuration de leur anatomie (l’anus est plus loin du méat urinaire). La cystite masculine est plus souvent due à une hypertrophie de la prostate et là encore, il faut consulter rapidement.
L’infection urinaire disparait très vite avec un traitement adapté ou un antibiotique. En revanche, une cystite non soignée peut se transformer en pyélonéphrite, qui est une infection grave du rein et qu’il faut impérativement soigner en urgence, ou bien une urétrite (infection de l’urètre), ou encore une prostatite pour les hommes. Bref, à éviter !
Les 15 règles de base pour profiter des vacances sans problème
- Je rince mon maillot tous les jours, et idéalement, je le lave régulièrement.
- Je choisis des sous-vêtements en coton : à bas le synthétique par fortes chaleurs !
- Je proscris également les protège-slips, mieux vaut changer de culotte plusieurs fois par jour (j’en ai toujours une propre dans mon sac et une de secours dans ma voiture !).
- Je ne reste pas avec un maillot mouillé. J’évite autant que possible la piscine bourrée de chlore ou je me rince bien après la baignade et j’enfile un dessous propre et sec.
- Je prends soin de ma flore vaginale : un traitement de prévention régulier en probiotiques est conseillé.
- J’utilise un préservatif avec un partenaire de vacances (parce que bon, les mycoses et gratouilles, c’est casse-pied, mais les MST, c’est bien pire !).
- J’évite les pantalons ultra moulants qui font « macérer ».
- Je ne passe pas non plus mon temps à me récurer : l’hygiène est primordiale, mais j’évite de tomber dans une hygiène compulsive et excessive qui fait plus de mal que de bien.
- Je choisis un savon doux, adapté et j’oublie les gels douche bas de gamme et les savons acides.
- Je mange des fibres (légumes et fruits) pour un bon transit (mais attention, trop de légumes crus créent des problèmes digestifs !). Et je bois beaucoup (de l’eau, hein, ça ne fonctionne pas avec le rosé !).
- Je ne me retiens pas quand j’ai envie d’uriner et j’effectue des mictions complètes. Je fais aussi pipi après un rapport sexuel.
- Je m’essuie correctement aux toilettes (sans mélanger devant avec derrière et propager les microbes).
- Je nettoie impeccablement mes sextoys avec une mousse nettoyante et désinfectante adaptée avant de les ranger soigneusement à l’abri de la lumière et au sec. Nos conseils dans cet article : comment nettoyer les sextoys.
- Je m’achète des claquettes et je ne marche pas partout nu-pieds. Je fais comme si je n’avais pas vu le pédiluve qui est un véritable bouillon de culture. Je me lave les pieds et surtout je les essuie entre chaque orteil.
- Je ne partage pas ma serviette de toilette, ni ma futa ou ma serviette de bain sur la plage. Et je ne m’essuie pas les parties génitales avec la serviette qui vient d’essuyer les pieds !
De manière générale, il ne faut jamais ignorer les symptômes, quels qu’ils soient. Car ils peuvent aussi indiquer une IST (infection sexuellement transmissible), le nouveau nom des MST, et on ne rigole pas avec le sujet ! À savoir : la mycose ne fait pas partie des IST puisqu’elle ne se transmet pas par les rapports sexuels (même s’ils risquent de la réveiller…).
Donc cet été, soyez vigilent.e.s si vous voulez vous éclater !
Quelques lectures pour titiller votre libido estivale…
· OSEZ 20 HISTOIRES DE SEXE EN VACANCES
· OSEZ 20 HISTOIRES DE SEXE TORRIDE
· OSEZ 20 HISTOIRES DE SEXE EN VOYAGE
· OSEZ 20 HISTOIRES DE SEXE AU SOLEIL
VOUS VOICI BIEN INFORMES, PLUS QU’A PRENDRE VOTRE PIED! BONNES VACANCES!!!
